L'économie viticole en suisse et dans le monde

jueves, 3 de octubre de 2013 12:15, Hôtel ASTRA, Vevey
Orador(es): Jean-Claude Vaucher, Gouverneur du Guillon, dir. Schenk SA

Pour ce premier repas de la saison d’hiver à l’hôtel Astra à Vevey, nous étions reçus par un apéritif offert par Niklaus Ming pour ses quarante ans d’appartenance à notre club. Le président Maurice Neyroud a salué cette belle fidélité en préambule à notre réunion. Il accueillait également deux visiteurs notre conférencier du jour, Monsieur Jean-Claude Vaucher, Président de la direction générale du groupe Schenk à Rolle et gouverneur de la Confrérie du Guillon, ainsi que François Margot, rotarien au RC Léman Riviera et par ailleurs abbé-président de la Fête des Vignerons, que côtoyait, est-ce un hasard, notre membre Marc-Henri Chaudet…ancien abbé-président.


Puisque nous étions dans le registre viticole, Hans-Peter Imhof en charge du dossier MineEx rappelait l’action régionale actuelle en faveur de ce mouvement de déminage au Cambodge et en Afghanistan, sous la forme d’achat de cartons de vins au prix de Fr. 100.- les 6, dont Fr. 30 va au profit de MineEx. Il incite vivement les membres qui ne l’ont pas encore fait à passer commande auprès de lui. (Bulletin de commande en page 4)


Au chapitre des actions, à noter la reconduction de celle menée il y a deux ans par les clubs-services de la région au prochain Marché de Noël à Montreux. Cette année, elle se fera au profit de l’Etoile Filante et du Pré de la Chèvre.

 

Après un repas de chasse, c’est à une très intéressante conférence que nous avons assisté.

 

M. Jean-Claude Vaucher nous a dressé un portrait de l’économie viti-vinicole dans le monde et en Suisse. Pour les chiffres, les tableaux joints en document annexé sont éloquents. Si l’on devait en dégager les grandes tendances, nous pourrions dire qu’au niveau mondial, le secteur se porte bien. Les excédents qui pesaient fortement sur les prix se sont réduits ces dernières années. Si les pays producteurs voient leur consommation absolue et par tête diminuer, en revanche, la consommation dans les pays non producteurs ou faiblement producteurs est en hausse.

 

En Suisse, les choses sont un peu différentes. La consommation est en baisse, mais surtout la consommation de vins indigènes. Les vins blancs sont plus touchés que les rouges. Les niveaux de prix y sont naturellement pour beaucoup. Le secteur commence à réagir et notre conférencier conclut en donnant quelques pistes, notamment intensifier les efforts de marketing, en particulier en Suisse alémanique et en direction de l’exportation. Egalement il faut maintenir la qualité haut de gamme de nos produits, car il est totalement inutile d’aller se frotter sur le marché au niveau des prix. Egalement, en tous les cas vis-à-vis de l’extérieur, il faut abolir les effets parfois néfastes du fédéralisme, c'est-à-dire dépasser le « cantonalisme ».

 

 

Jean-Claude Vaucher

Documents joints